Les jumeaux dizygotes représentent plus des 2/3 des grossesses gémellaires.
Les bébés sont le résultat de la fécondation de deux ovules distincts par deux spermatozoïdes.
Dans le cas d'une grossesse gémellaire dizygote, les deux embryons se développent côte à côte et ont chacun leurs propres membranes et leur propre placenta, il n'y a aucune communication entre eux. On parle de grossesse bichoriale (2 placentas) et bi-amniotique (2 poches amniotiques).
Les jumeaux monozygotes représentent 1/3 des grossesses gémellaires.
Les bébés proviennent de la division d'un seul et unique ovule fécondé. Dans ce cas, les grossesses monozygotes peuvent être monochoriale (1 seul placenta pour les deux fœtus) ou bichoriale (2 placentas) et mono amniotique (1 poche amniotique) ou bi-amniotique (2 poches amniotiques).
En fonction de la période à laquelle l’œuf fécondé s'est divisé en deux (date de clivage), les jumeaux vont partager ou non le placenta et la poche amniotique. Ainsi :
Depuis une trentaine d’années, le nombre de jumeaux a augmenté. En 2021, en France, la proportion de naissances multiples était d’environ 2 %. En 2021, elle était passée à environ 3 %. Les triplés représenteraient moins de 0,1 % de toutes les naissances.
Deux raisons expliquent cette hausse. Premièrement, les femmes retardent maintenant davantage l’âge de la maternité alors que la fréquence des grossesses multiples augmente avec l’âge de la mère. Deuxièmement, les traitements de fertilité seraient aussi plus fréquents. La stimulation des ovaires avec des hormones et la fécondation in vitro sont en effet des procédures qui augmentent les chances de concevoir des jumeaux.